Le pôle Innov’Alliance a accompagné la marque MiYé. Rencontre avec Caroline de Blignières, gérante de l’entreprise.
Pouvez-vous nous parler de votre marque MiYé ?
Avec Anna, mon associée, nous sommes convaincues qu’il manque aujourd’hui une marque de bien-être adaptée aux cycles féminins, qui accompagne les femmes de manière naturelle, bienveillante et décomplexée à des étapes clés de leur vie hormonale : après un bébé, après un traitement, ou dans les 5 à 10 ans de perturbations qui précèdent la ménopause. Nos soins sont conçus pour aider notre corps à retrouver naturellement son état d’équilibre lors de ces périodes de « tempête hormonale », sans avoir recours à des hormones ou à des alternatives moins naturelles. C’est pourquoi nous avons créé MiYé, « la bonne amie » en provençal, une gamme de produits In & Out qui s’adresse aux principaux symptômes de déséquilibre hormonal chez les femmes de 35 à 55 ans : la perte de densité des cheveux, l’équilibre émotionnel et l’inconfort intime.
Nous avons développé 2 soins et 1 complément alimentaire spécialement adaptés au métabolisme féminin, sans hormones et certifiés BIO.
Notre ambition ?
Lever le voile sur des tabous féminins qui impactent la qualité de vie pour que les femmes reprennent en main leur bien-être hormonal. Mais aussi faire en sorte que les femmes de plus de 35 ans n’aient plus à faire de choix entre efficacité, naturalité et plaisir à l’utilisation.
Pendant un an, nous avons eu la chance d’échanger avec plus de 50 experts d’horizons variés (médecins, endocrinologues, micronutritionnistes..) et plus de 100 femmes afin de mettre au point 3 produits issus de la biotechnologie verte à l’efficacité scientifiquement mesurée par des tests :
- Un sérum cheveux pour contrer la perte et l’affinement des cheveux
- Un complément alimentaire pour un bon équilibre émotionnel, un bon sommeil et une meilleure régulation hormonale
- Un gel intime hydratant, rééquilibrant et protecteur de la zone intime.
Nous souhaitons ouvrir la voie à une nouvelle écologie corporelle féminine avec une charte très stricte sans compromis ni sur l’efficacité, ni sur l’éco-responsabilité : des actifs issus de la biotechnologie verte, des tests sous contrôle dermatologique et gynécologique, des formules certifiées BIO, VEGAN, des packs éco-conçus et 1% du CA pour la planète.
À qui ces produits sont-ils destinés ?
Les produits ont été spécifiquement adaptés au métabolisme féminin des femmes et aux problématiques particulières liées à la sensibilité hormonale. De nombreuses études sont en train de paraitre sur le sujet de la métabolisation différente de nombreux médicaments chez les hommes et chez les femmes et nous pensons que la santé féminine va être reconsidérée de manière très différente dans les prochaines années.(D’ailleurs, plus de 30% des femmes non ménopausées ne prennent plus de contraceptif hormonal – la tendance change à grand vitesse !)
Nos produits s’adressent essentiellement aux femmes en période de baisse hormonale pour commencer, c’est-à-dire de 35 à 55 ans en phase de périménopause, mais nous souhaitons vraiment couvrir toutes les principales phases de « tempête hormonale », de la puberté à la ménopause, dans les prochaines années.
Innov’Alliance vous avait accompagné dans la phase de lancement. Quel est votre regard aujourd’hui sur cette collaboration avec le pôle ?
Un accompagnement très pertinent et très humain sur la phase de rédaction du pitch et de l’étude de marché, notamment grâce à Gislène Da Silva. J’ai eu l’impression d’une très excellente qualité d’écoute, de conseils très pratiques ( notamment avec un fichier de laboratoires partenaires qui m’a beaucoup aidé) et d’un réseau dynamique et proactif malgré le contexte sanitaire si particulier.
Le réseau m’avait été recommandé par Candice Colin, la fondatrice de Clean Beauty, et je n’hésiterais pas à le recommander à mon tour !
Dans la lignée de la commercialisation de cette marque de produits innovants dédiés à l’équilibre hormonal féminin, quels sont les prochains grands défis pour MiYé ?
Même si nous nous avons eues de la chance d’être très bien entourées et très bien accueillies par les journalistes et les distributeurs en phase de lancement, nous sommes conscientes qu’à court terme, il nous manquera une vraie force commerciale et de l’appui opérationnel au quotidien, donc nous allons avoir besoin de recruter ! ( Aujourd’hui, nous venons de recruter notre 1ère stagiaire)
Mais notre principal challenge sera aussi de réussir à rapidement étendre l’offre et développer la gamme, tout en continuant à investir dans des tests d’efficacité et en R&D, mais aussi dans la femtech que nous étudions de près ( bracelets connectés, oreillers rafraichissants..)
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